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  • Photo du rédacteurJan Keller

Charlatanerie: pertes de qualité dans l'assurance de base en raison de prétendue pénurie de médecins

Depuis le 1er janvier 2022, les médecins qui souhaitent travailler aux frais de l'assurance sanitaire obligatoire doivent avoir travaillé dans un centre de formation continue suisse reconnu pendant au moins trois ans dans le domaine requis. En outre, il est nécessaire de démontrer la compétence linguistique pour la région d'activité. Ces deux exigences doivent être remplies par tous les médecins, quel que soit le nombre maximum établi par le canton. Cela peut garantir que la qualité des services de base reste garantie.


Pas même un an après l'entrée en vigueur de ce règlement, d'autre part, les craintes et les doutes sont exprimés selon lesquels ce "règlement sans exception" rend la succession des médecins plus difficile et en partie impossible. Par conséquent, la Commission de la sécurité sociale et de la santé du Conseil national a proposé dans le cadre d'une initiative parlementaire une modification de la loi visant à permettre une exonération de l'obligation de travail de trois ans en cas de pénurie avérée dans le secteur des fournisseurs de base. En d'autres termes, s'il y a un manque de professionnels qualifiés dans les services de base, alors les exigences et donc les exigences de qualité sont simplement réduites.


Cette proposition est encore plus répréhensible étant donné que la peur d'une pénurie dans le secteur de la santé est une peur nourrie sans raison : Comme cela a déjà été rapporté dans de nombreux articles de JusMed, la Suisse n'est pas mal desservie, mais surmétrée sans mesure : si 30% de toutes les opérations ne sont pas indiqués et ne sont donc nécessaires, on ne peut pas parler de pénurie. Si les exigences relatives aux médecins travaillant dans les soins de base sont donc encore plus réduites selon la proposition de la Commission, on s'attend à ce que l'augmentation du nombre de "médecins inexpérimentés" n'effectue que davantage d'opérations inutiles ou incorrectes.


La proposition de la Commission est donc un coup en arrière : dans le but de prévenir le problème inexistant de la pénurie, le problème clairement existant de la suropération est encore plus nourri.


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